A vingt ans, à la naissance de son enfant, Luz commence à avoir des doutes sur ses origines, elle suit son intuition dans une recherche qui lui révélera l’histoire de son pays, l’Argentine. En 1975, sa mère, détenue politique, a accouché en prison. La petite fille a été donnée à la famille d’un des responsables de la répression. Personne n’a su d’où venait Luz, à l’exception de Myriam, la compagne d’un des tortionnaires, qui s’est liée d’amitié avec la prisonnière et a juré de protéger l’enfant.
Luz mène son enquête depuis sa situation troublante d’enfant que personne n’a jamais recherchée.
Un thriller loin des clichés dans lequel l’amour cherche la vérité.
“Le récit coule, lumineux, tragique, parfois drôle, tendre et sans complaisance. Et l’on s’abandonne au bonheur de ce roman lucide qui nous rappelle qu’il n’est de salut que dans la quête implacable de la vérité.” TELERAMA
Finaliste Prix Femina
Métailié 2000
Seuil Points 2010
Métailié Suites 2022
Traduit par : François Gaudry
La presse a dit
Maruja TORRES – El País (l´Espagne)
Osorio s´éloigne dramatiquement du facile, approfondi, crée des situations, des personnages: elle se demande pour la condition humaine, dans des conditions si extrêmes.
C´est un roman sur ce que nous sommes, malgré celui qui nous a fait mal.
Ettore BOTTI – Corriere della Sera (l´Italie)
Une histoire de sentiments, captivante comme un récit policier où s´intercalent voix, temps et scènes.
Michéle GAZIER – Télérama (la France)
Le véritable tour de force de ce roman bouleversant et implacable réside dans l’écriture et la construction.
Osvaldo BAYER – Malasartes (l´Argentine)
Avec ce roman s´a initié l´énorme avenue de la littérature de la mémoire que, je crois, va occuper dans le futur nos rues, nos librairies et les bibliothèques de nos enfants.
Der Spiegel (l´Allemagne)
Ce livre, écrit contre l´oubli, c´est un livre que ne s´oubliera pas.
Luisa VALENZUELA – Buenos Aires. (l´Argentine)
C´est celui-ci un roman inquiétant, dans le meilleur sens du mot inquiétant, un roman qui bascule le lecteur, tout en l´arrachant des commodes certitudes trompeuses.
Maia BOUTEULLET – Le matricule des anges (la France)
Un roman qui tient le lecteur en haleine de bout en bout et sort du même coup le combat qu’il porte de l’ombre.
Martin GRZIMEK – Frankfurter Allgemeine Zeitung (l´Allemagne)
Elsa Osorio réussi à convaincre le lecteur de que l´art de narrer est la manière la plus effective de porter le regard du lecteur vers la réalité.
Rui Ferreira E SOUSA – Publico . Leituras.(le Portugal)
Un livre inquiétant qu´appartient à la famille des romans que ne nous lâchent pas du début à la fin. C´est une histoire de fiction, avec des personnages inventés, mais si réels, si humains dans ses contradictions, dans ses utopies et dans sa cruauté qu´il nous semble être en train de vivre dans un temps qui est le notre -à peine vingt ans s´ont passés-et il a été si inhumain que c´est impossible d´oublier et encore moins de pardonner.
Ariel TESTORI – Magazine Humor (l´Argentine)
“Le livre mené par des personnages merveilleusement et douloureusement décrits, met au lecteur face à l´histoire et la société argentine à travers ce qui est passé avec l´appropriation de mineurs pendant la dictature militaire. Voilà pourquoi, après le lire, personne ne pourra rester indifférent”
Maarten ROEST – Trow (l´Hollande)
L´auteur a bien fait de choisir la perspective personnelle pour décrire ce grand sujet et, plus important, elle l´a réalisé d´une manière très habile. Elsa Osorio est si bien informée qui semble se baser sur une histoire réel.
Chus PATO – A Nossa Terra (la Galice)
Peut-être la grandeur du livre soit la possibilité d´action qui concède a ses personnages, de prendre parti dans l´histoire, de n´être pas des victimes. L´écriture d´Elsa Osorio est volonté contre la tragédie, contre les obscures et stupides langues de l´infortune et c´est pour cela que, c´est narration conventionnelle mais aussi contre narration conventionnelle, pensée, émotion et poétique. Toujours à partir d´une trame ou ourdissaged´une intelligence effrayante. Ce roman ne se lit pas, il se dévore.
Diego BAGNERA – Magazine Viva. Clarín (l´Argentine)
Osorio installe une question que, littéralement, comprend à tous ceux qui sont nées entre le coup d´État militaire du 24 mars 1976 et le 10 décembre 1983, quand l´Argentine récupéra la démocratie: “Mes parents sont mes vrais parents?”. Comme Picasso face au Guernica, elle aussi peut peut-être dire: “Ce n´est pas moi qui formule cette question. Ce sont eux qui l´ont installée dès la première séquestration”.
Jean SCHALEKAMP – Bellver (Mallorca.l´Espagne)
Le plus surprenant dans ce roman, entièrement basé sur la crue réalité, est sa grande sobriété. Malgré les événements et les situations dramatiques, que parfois presque frôlent le mélodrame, le ton du roman continu à être apparemment impassible, laconique presque, y compris quelquefois avec même une légère touche d´humour. Un roman magnifique.
Sara BELLO LUIS – Magazine Visao (le Portugal)
Un livre courageux, pour lire de bout en bout. En Luz ou le temps sauvage, Elsa Osorio prend au lecteur par la peau du cou et lui raconte le drame duquel on ne commence à parler qu´à présent: celui des jeunes qui recherchent son identité. Elsa Osorio se révèle excellente à la maîtrise du suspens.
Christophe Tison – Cosmopolitain (la France)
Le roman le plus saisissant du mois.
Hans-Jürgen SCHMITT Süddeutsche Zeitung (l´Allemagne)
Il est peu fréquent qu´une narratrice latinoaméricaine réussisse à développer le genre du roman d´une façon si convaincante et à convertir en même temps la fiction en un document extraordinaire.
Ana María MOIX – Abc Libros (l´Espagne)
Avec un mélange de tendresse et de dure réalité, d´humour chaleureux et de dénonce implacable, Elsa Osorio, décrit le paysage humain de la société argentine composé par des personnages appartenants à des classes sociales différentes et à des idéologies contraires.
Mona MONCALVILLO – A dos voces. TV. (L´Argentine)
Je crois que ce grand livre nous fais faire face à ce que nous sommes, à ce qu´il nous est arrivé, et à travers tous les personnages de ce livre, qui sont merveilleusement décrits et entrelacés ,à la sensation qu´eux nous sommes nous les argentins, ça nous est arrivé, mais ça continue à nous arriver encore.
Buch Aktuell (l´Allemagne)
L´histoire est oublieuse, la littérature nous la rappelle. Et à travers le roman d´Osorio, de la façon la plus belle.
Pascale HAUBRUGE – Le Soir (la Belgique)
Elsa Osorio brise un tabou, lace dans la marre des impunités un pave de choix. Il faut lire son roman pour cela. Pour mieux comprendre la nature des crimes de la dictature argentine. Mais il faut aussi, et avant tout, le lire pour ce qu’il es : un roman magnifique, humainement et littérairement. Un récit prenant porté par une narration multiple qui jamais ne s’essouffle. Une histoire de courage, d’émotion, de quête identitaire. Une livre à ne surtout pas rater.
Lluís SATORRAS – El País – Babelia(l´Espagne)
De la confusion de tant d´événements déchirants a surgit un immeuble littéraire de catégorie: une structure, des personnages croyables, un point de vue, un langage riche et expressif.
Osvaldo QUIROGA – El refugio de la cultura, CN. TV (Argentina)
Il s´agit du meilleur roman que j´ai ludans les derniers dix ans. Il m´a beaucoup impressionné et je confesse, j´ai pleuré. On se retrouve en lui avec l´histoire, avec notre histoire.
Beatriz POTTECHER – La esfera El Mundo de los libros(l´Espagne)
Roman passionnant, de ceux qu´on ne peut pas lâcher; féminin et politique -au meilleur sens des termes-, sur la recherche d´identité d´une fille volée à sa naissance pendant la dictature militaire argentine.
Frédéric TINGUELY – Le Temps. (La Suisse)
Grâce à une technique narrative des plus efficaces, elle parvient à tisser un trame extrêmement complexe et pleinement maîtrisée. A l’instar de l’héroïne en quête de vérité, le lecteur repère des signes. Interroge des non-dits, entrevoit des convergences troublantes. En un mot : il s’implique.
Luísa MELLID-FRANCO – Expresso (le Portugal)
Une écrivain de première ligne. Plus qu´un bon livre, c´est un livre indispensable.
José ZEPEDA – Radio Nederlands (l´Hollande)
Osorio a écrit un livre émouvant. Le lire est s´embarquer, n´importe quel jour ni quelle heure, dans le tramway de l´horreur. Pas comme un autre discours sur la dictature argentine sinon comme véhicule pour revivre la peur quotidienne, pour connaître la scène et le drame des personnages les plus divers.
Philippe NOURRY – Le Point (la France)
Osorio signe là un roman-témoignage d’une remarquable efficacité dont on s’arrache le cœur en charpie.
Peter VEMMANS – De Volkskrant (l´Hollande)
Luz est encore plus compromis que n´importe quel roman de Sartre. Cependant, Osorio n´encourt jamais à donner une opinion commode, en noir et blanc. Elle comprend qu´en Argentine mensonge et vérité sont très vinculées entre elles. Le ton du livre est modérément optimiste: si optimiste comme on peut l´être après tout ce qu´il est arrivé.
<- volver
OBRAS | Doble fondo | La Capitana / Mika | A veinte años, Luz | Cielo de tango | Callejón con salida